Olivier Cowez, nouveau directeur général de la Scar
Depuis le 1er juillet, Olivier Cowez remplace Philippe Roussillon, au poste de directeur général de la Scar, Société coopérative agricole du Ribéracois, en Dordogne. Il nous livre sa feuille de route.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Après avoir passé douze ans chez CERFrance, dans les Ardennes, en Seine-et-Marne, puis en Dordogne, en tant que conseiller généraliste, Olivier Cowez a pris la direction générale de la Scar, groupe coopératif de 115 salariés, qui réalise 53 M€ de chiffre d’affaires.
Ce spécialiste de l’accompagnement des agriculteurs, aussi bien sur le plan économique que social et juridique, reste dans le monde agricole, mais change son angle de travail. « Je connais l’importance de la commercialisation des produits et je sais que les marges de manœuvre s’amenuisent pour les agriculteurs, explique-t-il. Leur suivi technique doit être pointu et le rôle des coopératives agricoles est prépondérant pour l’avenir du secteur. »
Développer le bio, le lin, l’ACS…
Les administrateurs de la Scar lui ont donné une feuille de route : maintenir l’envergure et la stature du groupe, qu’ils veulent garder à taille humaine, à l’échelle du département, sans être pour autant fermés à certains partenariats. Le DG devra développer de nouveaux marchés, comme les productions bio.
« Un certain nombre d’agriculteurs se convertissent aux cultures bio, dont une bonne partie est autoconsommée par leur élevage, mais il leur reste souvent une frange de production à commercialiser, détaille-t-il. Nous devons étudier la façon de les accompagner, en proposant, par exemple, l’échange de matières premières ou la fabrication d’aliments. »
La production de lin, dans le cadre de la filière Bleu-Blanc-Cœur, sera poursuivie avec une rencontre proposée à l’automne aux adhérents. Dans le cadre du dispositif Atout Jeunes, les participants ont demandé une formation à l’agriculture de conservation, qui sera assurée par Aubin Lafon, intervenant externe spécialiste de la question.
La méthanisation sur la bonne voie
Quant au projet de méthaniseur de Cive (Cultures intermédiaires à valorisation énergétique) qui doit voir le jour en fin d’année, il a été ralenti, notamment pour des raisons de choix du terrain d’implantation et de transmission d’informations complémentaires à l’administration, mais il est en bonne voie. Un grand nombre d’adhérents de la coop sont volontaires pour produire la matière première nécessaire.
Florence JacquemoudPour accéder à l'ensembles nos offres :